Vous vous posez de nombreuses questions suite à la crise sanitaire. Quelles en seront les conséquences économiques et quel impact, cette situation, peut-elle avoir sur le marché de l’immobilier ?
Voici les questions les plus citées ces derniers temps :
-Faut il acheter maintenant en anticipant un retour de l’inflation et donc une hausse des taux d’emprunt ?
-Faut il attendre que les prix de l’immobilier chutent pour acheter ?
Certes, des incertitudes existent sur les marchés, notamment boursier et financier mais, d’après nous, à un degré bien moindre sur le marché de l’immobilier.
De notre point de vue, l’immobilier devrait au contraire devenir une valeur refuge puisque de nombreux épargnants ont revendu, revendent et revendront leurs actions pour investir dans l’immobilier.
Les secteurs, avec un gros bassin d’emplois, vont rester les zones les plus attractives ; même si, il est envisageable que des citadins s’excentreront, à l’avenir, avec le développement du télétravail. Ces salariés resteront, tout de même, autour des grandes agglomérations car les entreprises imposeront une présence hebdomadaire.
Notre croyance est qu’il n’y aura pas de chute de l’immobilier sur ces secteurs géographiques sachant qu’un autre critère vient en argumentation de notre thèse : les banques et leur solidité.
Ces dernières, suite à la crise de 2008, ont du changer leur modèle économique et augmenter leurs ratios de solvabilité ; ce qui les rend aujourd’hui bien plus solides et saines et donc aptes à résister à une nouvelle crise.
En définitive, au niveau du marché de l’immobilier, les banques vont continuer à poursuivre leur politique de prêt d’argent pour des achats immobiliers mais par contre, en prenant moins de risque que précédemment ; c’est-à-dire, en ciblant mieux leur emprunteur au niveau des revenus et de l’apport, voire de l’épargne restant après projet.
Un autre facteur en faveur d’un marché de l’immobilier actif existe : imaginer que les entreprises françaises licencient à tour de bras leurs salariés n’est pas un scénario macro-économique mais micro-économique ; donc sans influence sur le prix de l’immobilier, surtout dans les villes avec un gros bassin d’emplois.
Quant à l’évolution des taux d’emprunt immobilier, à la vue des décisions européennes, nous considérons que nous sommes dans un scénario de taux stables voire en baisse.
En conclusion,
Investir maintenant reste intéressant, voire judicieux, et ne pas acheter en prévision d’un effondrement des prix serait une mauvaise interprétation du marché de l’immobilier et de ses acteurs.
Notre conseil : acheter dès à présent mais un bien qui vous plait! Contactez nous pour plus d’information : contact@courtier-et-pret.com